Jean-Claude Athané

SCULPTEUR

Nous avons l'immense tristesse d'annoncer le décès de

Jean-Claude Athané

notre père, époux, oncle, grand-père, ami... adoré, survenu dans la nuit du Mardi 22 Décembre 2020.

Il aura choisi la grande conjonction de Saturne et Jupiter, événement rarissime, pour rejoindre cette planète "double", visible à l'oeil nu.

Il sculpte déjà les nuages de là où il est.

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Né en 1930, Jean-Claude Athané étudie à l’école des Beaux-Arts de Paris dans les ateliers de Gimond et de Yencesse et dans celui de Saupique pour la taille directe de la pierre avant de suivre, rue de la Grande Chaumière, l’enseignement du sculpteur Zadkine. En 1955, il est lauréat de l’Institut et reçoit le premier prix des Cathédrales. En 1966 et 1968, pensionnaire du château de Lourmarin, il fait la connaissance de l’écrivain Henri Bosco qui baptise « Luberon » une de ses œuvres.

Jean-Claude Athané restaure, en équipe, les sculptures d’édifices prestigieux aussi bien à Paris qu’en province : Chartres, Nantes, Reims, Périgueux, Toulouse… Il accomplit également des commandes personnelles et réalise des œuvres tant pour des édifices civils que religieux (Hendaye, Bayonne, Cluny…). On trouve par exemple à Paris de nombreux immeubles présentant ses œuvres non figuratives destinées à « accueillir et accompagner » le visiteur.

Passionné par l’humain, Jean-Claude Athané trouve l’inspiration pour ses sculptures dans le corps féminin, le couple ou le visage. Portées par différents matériaux – la pierre, la terre, la cire directe, l’os –, ses formes tirent parti de leurs capacités propres : inventées par la configuration de l’os, elles deviennent, en terre ou en cire directe, des plaques façonnées, souvent déchirées. Ses œuvres sont régulièrement exposées en France et à l’étranger.

Jean-Claude Athané ne limite pas son activité créatrice à ses propres réalisations : il guide des adultes désirant s’exprimer au travers de la sculpture et la création graphique. Son enseignement des arts plastiques, aujourd’hui réputé, offre à ses élèves l’opportunité de se dépasser et d’aller chercher en eux-mêmes ce qui leur permettra de libérer l’image de la réalité et de sa représentation convenue. Il enseigne alors aux Ateliers du Carrousel et dans le cadre des Ateliers Nicolas Poussin. On le retrouve aujourd’hui, toujours dans cette activité, aux Ateliers de la miroiterie, passage Lhomme, dans le quartier de Bastille à Paris.

- Quelques sculptures -